Fiche technique:

Projet construction école / boys hostel
Lieu arogya mathe premashrama / k. mariammanahalli / mudgal / raichur / karnataka
Contact Father Anthony Fernandes / arogya mathe devalaya / diocèse de bellary
Budget 1290000 Rs / 20000 €
Date du chantier août-septembre 2007
Equipe 17 étudiants HEC et autres écoles/facultés
Accompagnateur Alvaro Pacheco sj
Mail pour nous contacter hecinde@gmail.com



30.5.07

Savarine, Malarone, vaccins...

En plus de consulter chacun son médecin, l'Institut Pasteur donne des renseignements très clairs sur les précautions à adopter, les vaccins, le traitement anti-paludisme, etc

Voir également l'Institut de médecine tropicale d'Anvers

26.5.07

Le P. Yesumariam - jésuite et dalit - Rencontres à Paris



Le combat des "Intouchables" en Inde : deux rencontres proposées par le CCFD
Soulevez les montagnes : en Inde, le combat des «Intouchables » contre l’exclusion et pour le développement. Avec le père Yesumarian, jésuite indien et "Intouchable".
Le père Yesumarian est un jésuite indien de 51 ans, c’est un avocat et c’est un dalit, un « Intouchable ».Nous ne savons pas bien appréhender la réalité que représente cette situation de dalit en Inde. Elle est en tout cas liée de manière radicale à une culture. Mais, avant tout, ce sont les dalits qui doivent découvrir et croire qu’ils sont autant que quiconque des hommes et c’est un combat très impressionnant que mène le père Yesumarian au nom de Jésus-Christ.Ce combat met en valeur ce qu’est une vie qui témoigne de Jésus-Christ, sauveur de l’homme. Pour tous, ce peut être une expérience de foi, enrichissante à partager.Dans ses initiatives, le père Yesumarian reçoit l’appui du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement : CCFD.
Mardi 29 mai à Saint Lambert de Vaugirard, 2 rue Gerbert – 75015 Paris, métro Vaugirard :19 heures, accueil et convivialité.20 heures, intervention du Père Yesumarian présenté par Laurencia Kwark, chargée de mission au CCFD ; puis débat.Prière.22 heures 15 : convivialité et fin.


Deuxième rencontre: lundi 4 juin à Saint François de Sales, 17/19 rue Ampère – 75017 Paris, métro Wagram:20 heures 30, intervention du Père Yesumarian présenté par Laurencia Kwark, chargée de mission au CCFD ; puis débat.22 heures 15, à l’issue de la rencontre, ceux qui le désirent pourront participer à la messe qui sera concélébrée par le Père Yesumarian, le Père Robert Jorens, aumônier diocésain de Paris du CCFD et par le Père Pascal Gollnisch, curé de St François de Sales. La rencontre du 29 mai est à l’initiative de la Délégation Diocésaine de Paris du CCFD et des Mouvements et Services qui la composent, des Amis de l’hebdomadaire « la Vie » et de l’ACAT, région N-O. La rencontre du 4 juin est à l’initiative de la Paroisse St François de Sales et de la Délégation Diocésaine de Paris du CCFD.

11.5.07

L'Inde rend hommage à la "Mère Teresa des prisons"

Bangalore: the ‘Mother Teresa of Prisons’ Sister Carmelita Passes Away

Wednesday, May 02, 2007 10:03:09 PM (IST) By SAR NEWS

BANGALORE, May 2: Sister Carmelita of St. Anne’s Congregation of Chennai, also known as the Mother Teresa of Prisons for her work among the prisoners, died May 1, aged 73 years after a prolonged battle with cancer. The funeral service will take place May 3.

Having served as headmistress in schools run by her congregation in different states across the country, Sister Carmelita had taken up prison ministry in Bangalore after her retirement.

An indefatigable champion for prisoners’ rights, the Catholic nun arranged lawyers to fight cases of under-trials and help them get parole. She was also involved in the rehabilitation and counseling of prisoners.

Her work included “just listening to the prisoners problems”, counseling them, informing the family members about the progress and status of various cases, arranging for lawyers and providing stationeries and toiletries to the jail inmates.

In an interview to SAR News last year, Sister Carmelita had said: “When we started my prison mission work, we used to visit the prison daily between 3p.m. and 5p.m. I felt the duration was very short to do anything. It’s then that I decided to spend a full day in the prison. The silent pangs of the prisoners made me to take up this ministry.”

“Some prisoners tell me that if people like me don’t visit them, they would go mad,” Sister Carmelita had told SAR News. During her ministry, the nun helped arrange the release of nearly 1200 prisoners.

7.5.07

Je vote... pour le Taj Mahal !


La soirée électorale est terminée en France, à cette heure-ci les résultats sont bien connus.
Mais nous pouvons encore voter, et cette fois pour le TAJ MAHAL, le monument emblématique de l'Inde (et en passant, pourquoi pas aussi pour la Tour Eiffel).

Une page web choisit les 7 NOUVELLES MERVEILLES DU MONDE.
40 millions de personnes ont déjà voté par internet, et c'est jusqu'au 7 juillet, le 07-07-07, où les résultats seront annoncés à Lisbonne.

http://www.new7wonders.com/


6.5.07

Avis aux membres du groupe: prochaine réunion


« INDE: LES DEUX PIEDS DANS LA TOMBE -
PATNA - Des centaines de curieux affluent en Inde orientale pour voir un vieil homme qui, inconsolable de la perte de sa femme, vit depuis six ans dans sa propre tombe en attendant la mort. Pour s'occuper, il arrache les mauvaises herbes ou s'allonge au fond de la fosse.
Le vieil homme, qui dit avoir 103 ans, appartient à une caste d'Hindous qui enterre ses morts. Il a creusé sa tombe juste à côté de celle de sa femme, décédée à la fin des années 90.
»

(ats / 04 mai 2007 13:21)

5.5.07

Gandhi et Ambedkar





Le P. Mellon, accompagnateur du chantier Itga 2007, nous signale un article fort intéressant:


Dans notre rubrique "préparation culturalo-politique", voici un article intéressant. En plus, il est court et facile à lire...
Dans la plupart des rencontres avec nos amis dalits (ou leurs défenseurs), vous entendrez dire le plus grand bien de Ambedkar, alors que Gandhi sera relativisé, voire carrément critiqué. Il y a eu effectivement un affrontement entre ces deux hommes. Je verse donc à ce dossier un récent article qui défend plutôt le point de vue de Gandhi... Vous vous ferez votre opinion par vous même, au terme du séjour !
Et si vous ne savez pas encore qui est Ambedkar, dépéchez vous de combler cette lacune ! Sinon, les dalits vont vous trouver vraiment pas dans le coup...
Christian Mellon sj

ICI: ARTICLE COMPLET


Les contradictions de l'Inde

Reportage

Les millions de laissés-pour-compte de "l'Inde qui brille"

LE MONDE 04.05.07 14h53 • Mis à jour le 04.05.07 14h53

NEW DELHI CORRESPONDANTE EN ASIE DU SUD

En plein champ, dans un décor de routes inachevées, de poteaux électriques sans fils, de caniveaux à ciel ouvert, des masures, faites de quelques piquets de bois, de pailles tressées, de feuilles de plastique noir ou bleu, de papier, s'imbriquent dans un désordre sans nom. A une heure et demie de voiture de New Delhi, la "GG Colony" abrite à la fois des déplacés du bidonville de Molchand, au centre du Delhi résidentiel, et ceux des bords de la Yamuna.



"On nous a dit qu'en 2010 des matches allaient avoir lieu (les Jeux asiatiques), qu'ils voulaient construire le métro, qu'il fallait nettoyer Delhi", raconte Rita, une réfugiée du Bangladesh qui vivait avec son mari et ses deux enfants de 5 et 3 ans sur les bords de la Yamuna.

Rita, comme des centaines de milliers d'habitants des bidonvilles de Delhi, est une victime de "l'Inde qui brille", d'une Inde qui, dans sa course au succès, cherche à cacher ses pauvres, ombre gigantesque dans un tableau qui se veut doré. "Sur les 500 000 personnes expulsées jusqu'à maintenant à Delhi, seules 300 000 ont été réinstallées", affirme A. K. Roy, de l'organisation non gouvernementale Hazards Centre, qui s'occupe des déplacés des bidonvilles. "Le gouvernement vise avant 2010 le déplacement de 400 000 familles, soit environ 2 millions de personnes", ajoute M. Roy, qui précise : "Les Jeux asiatiques sont un prétexte, mais le véritable but de cette campagne est la commercialisation de la terre."

Rita a tout perdu dans ce déménagement forcé. "Je n'étais pas là quand les agents du gouvernement sont venus détruire ma hutte et je n'ai quasiment rien retrouvé", dit cette jeune femme qui, en raison de l'éloignement, a aussi perdu son travail. "J'étais employée comme servante à 600 roupies (10,2 euros) par mois et mon mari, conducteur de tricycle, gagnait 50 à 60 roupies (1 euro) par jour après la location de l'engin", dit-elle, avant d'ajouter : "Je suis ici depuis sept mois, et aucun de nous n'a de travail."

Dans sa petite échoppe - une planche de bois comme comptoir et une feuille de plastique pour toit -, Renu, 28 ans et 5 enfants, vend du thé pour survivre. Elle est arrivée du bidonville de Molchand il y a neuf mois et n'a toujours pas réussi à se refaire une vie.

"Nous sommes là avec la permission du gouvernement, mais personne ne nous aide. Les autorités nous demandent de déposer 5 000 roupies (85,4 euros) pour la licence nous donnant droit à 12,5 m2 pour cinq ans. Ce n'est pas suffisant pour une grande famille... Je ne sais pas quoi faire", dit cette femme qui était ouvrière dans une usine de vêtements à 1 800 roupies (30 euros) par mois. Travail qu'elle a dû abandonner en raison de la distance à parcourir qui lui coûterait plus de la moitié de son salaire. "Il n'y a pas d'électricité, pas de sanitaires, pas d'hôpital et 90 % des hommes sont désormais sans travail à GG Colony", affirme Renu.

New Delhi n'est qu'un cas parmi de nombreux autres des effets de la transition rapide que traverse l'Inde, et dont les pauvres sont souvent les victimes. Les conflits qui opposent, dans quasiment tous les Etats du pays, les nantis et les autres se multiplient, avec pour conséquence "une violence accrue de la société" affirme le Dr Pramilla Kamal, principale d'un collège d'Amritsar, au Pendjab.

Dirigé par un gouvernement communiste, l'Etat du Bengale-Occidental connaît, depuis plusieurs mois, des troubles qui ont fait plus d'une dizaine de morts provoqués par le refus de paysans de vendre leur terre pour favoriser l'implantation de groupes industriels que les autorités veulent voir investir. En Orissa, ce sont les adivasis (membres de tribus) qui refusent d'être expulsés pour faciliter les extractions minières. Dans la capitale économique de l'Inde, Bombay, les 600 000 habitants du plus grand bidonville d'Asie, Dharavi, résistent à un grandiose plan de réhabilitation qui verra un grand nombre d'entre eux relogés dans les banlieues éloignées du centre.

"L'intolérance est partout et personne n'est prêt à concéder de l'espace aux autres", dit encore le Dr Kamal. "Un fossé énorme se creuse entre les deux Inde", note pour sa part Anouradha Bakshi, de l'ONG Project Why qui travaille à Delhi avec les enfants des bidonvilles. "Ce qui m'effraie, c'est ce mépris des réalités. L'insensibilité des riches couplée aux rêves grandissants des pauvres est inquiétante", dit cette femme d'un milieu très aisé, qui passe sa vie à donner aux laissés-pour-compte, à travers l'éducation, une chance de s'élever dans la société.

"Plus la place de l'économie devient prépondérante en Inde, plus l'espace pour les pauvres est en danger", explique le Dr Jimmi Dabhy, directeur de l'Institut social indien. "La libéralisation a aidé les gens, mais la globalisation économique a bénéficié à une élite, non à la grande masse des Indiens", insiste ce jésuite, en ajoutant : "Le développement économique sans justice sociale est dangereux, car il déshumanise."

Le Parti du congrès, qui a succédé au BJP (Parti du peuple indien, nationalistes hindous) battu aux élections de 2004 par les exclus de "l'Inde qui brille", n'a pas véritablement modifié la tendance, tout en reconnaissant publiquement le problème. "Nous ne pouvons pas marcher hardiment vers le futur avec seulement la moitié de notre nation qui brille", a affirmé, en novembre 2006, le premier ministre indien, Manmohan Singh, devant un "sommet des leaders" sur le thème : "L'Inde, la prochaine superpuissance."

Objet de toutes les convoitises de par son pouvoir d'achat, la classe moyenne indienne - 300 millions de personnes environ - ferait vite oublier les plus de 300 millions de pauvres qui survivent avec moins d'un dollar par jour. Mais, avertit M. Roy : "Cette situation (de rejet des pauvres) crée les conditions d'une guerre civile. Les gens sont maintenant prêts à résister. Il leur manque juste des leaders."


Françoise Chipaux
Article paru dans l'édition du 05.05.07

4.5.07




« Ces êtres sans voix qui avaient eu la malchance de naître dans cette région infortunée de la planète, mais dont le courage, l'amour, la foi et la dignité étaient des exemples pour tous les hommes de notre temps.Et tout d'abord pour nous, les nantis, qui ne savions plus toujours voir la valeur des choses et qui oublions trop souvent d'apprécier notre bonheur.»
Dominique Lapierre - "La Cité de la Joie", ch. 15, éd. Robert Laffont, Paris 1986
Photo: les "slums" (bidonvilles) de Mumbai


1.5.07

Une bénédiction pour notre voyage





« Il y en a qui aiment les Indiens mais n'aiment pas l'Inde; il y en a aussi qui aiment l'Inde mais pas les Indiens: IL FAUT AIMER L'INDE ET LES INDIENS ! »

« Pour vous, étudiants, il est très important de SORTIR DE VOUS MÊMES, DE SORTIR DU PAYS, comme Dieu dit à Abraham. C'est beaucoup plus profond qu'on ne le croit.»

Père Pierre Ceyrac sj - conseils à notre équipe

Pour développer les villages, construire des routes... mais des maisons aussi!

Photos opération muguet



Il était gentil le Monsieur... non seulement il a acheté le muguet, mais encore il a fait un gros chèque et a même enfilé le polo de l'équipe!!