Fiche technique:

Projet construction école / boys hostel
Lieu arogya mathe premashrama / k. mariammanahalli / mudgal / raichur / karnataka
Contact Father Anthony Fernandes / arogya mathe devalaya / diocèse de bellary
Budget 1290000 Rs / 20000 €
Date du chantier août-septembre 2007
Equipe 17 étudiants HEC et autres écoles/facultés
Accompagnateur Alvaro Pacheco sj
Mail pour nous contacter hecinde@gmail.com



30.4.07

1er mai: opération muguet


Mardi 1er mai, le groupe se retrouve près du Métro Les Sablons (ligne 1) pour vente du muguet et quête de fonds pour notre projet!

Père Pierre Ceyrac, jésuite en Inde

"Tout ce qui n'est pas donné, est perdu"


Aux confins de la mission ...

Il y a soixante ans, Pierre Ceyrac part comme missionnaire en Inde. Il est aumônier des étudiants catholiques et il oeuvre au développement des villages dalit (les parias, ou "intouchables"). De 1980 à 1993, il est présent dans les camps de réfugiés cambodgiens. Jusqu'à il y a pas longtemps, il s'occupait de 15000 enfants de la rue à Madras. Il a maintenant 93 ans.

Pourquoi êtes-vous parti en Inde ?

Pour des raisons toutes simples, mais assez fortes pour forger dans l'enfant que j'étais alors une décision irrévocable qui allait engager toute ma vie - décision que je n'ai jamais regrettée :
- D'abord, à la maison, le souvenir très vivant d'un oncle missionnaire, parti vers le début du siècle, jamais revenu. Pourquoi ne pas prendre la relève ?
- Plus tard, au collège, la grande figure de François-Xavier, qui me fascinait, et son incroyable aventure.
- Enfin, à l'occasion d'une licence de lettres, premiers contacts avec le sanscrit et les splendeurs de ce pays, qui, nous disait notre professeur, "avait ses racines dans la demeure des dieux!" (himelayas).


Pourquoi y êtes-vous resté ?

Nous concevions alors la vocation missionnaire comme un choix définitif, un don pour toujours, un appel à "renaître" et à "s'incarner" dans une autre culture, comme le Christ l'avait fait pour nous. On partait sans espoir, ni désir de retour. Comme Ruth la Moabite, on adoptait pour toujours une nouvelle famille: "Ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu". A vrai dire l'idée de quitter l'Inde ne m'est jamais venue à la tête. Au contraire ce sentiment d'appartenance.à l'Ïnde n'a fait que croître à mesure que je m'enfonçais dans sa culture et m'identifiais avec son peuple.... "L'Inde, mon pays ".... Lorsque je reviens d'Europe et arrive à Madras, j'ai toujours l'impression de rentrer chez mot.

Comment votre manière d'être jésuite a-t-elle été déplacée par ce que vous avez vécu ?

Je vis depuis plus de 60 ans, sans aucun mérite de ma part, une expérience humaine et religieuse extraordinaire, aux confins de civilisations millénaires, et face à des situations humaines, que ce soit en Inde ou au Cambodge, où les forces du mal et les forces du bien ne cessent de s'affronter. Ma manière d'être jésuite s'est beaucoup simplifiée au contact de tout ce que j'ai vécu, en Inde et au Cambodge, de souffrances et d'angoisses, et d'indéniable beauté, et aussi au contact des grandes civilisations et des grandes religions de l'Asie. Elle pourrait se résumer dans la grande phrase de saint Jean de la Croix "Tout mon exercice est d'aimer". Et cela, de deux façons qui, de plus en plus, ne font qu'une : un amour grandissant pour Jésus Christ, "celui que mon coeur aime": un amour qui de plus en plus envahit tout; mais Jésus Christ cherché, trouvé et aimé dans les autres, surtout dans les pauvres et dans ceux qui souffrent. Et ainsi devenir de plus en plus "un homme pour les autres". A ces deux aspects que j'aimerais appeler ma manière d'être jésuite, je voudrais ajouter : être un homme du magis, du davantage, sur les traces de Xavier: toujours plus, toujours davantage, toujours plus loin... towards further shores!

VOIR AUSSI : SUR LE SITE DU JOUR DU SEIGNEUR, UN EXCELLENT REPORTAGE AU P. CEYRAC

"Incredible India" au Jardin d'acclimatation


Pendant 5 semaines, à partir des vacances de Pâques, le Jardin d’Acclimatation de Paris proposera à ses visiteurs un fabuleux voyage. Éclat des saris, effluves des épices, harmonies des musiques, grâce des danseuses… de l’Himalaya au Cap Kânyakumari, l’Inde fera exploser ses couleurs, ses merveilles et sa magie au Jardin d’Acclimatation.
Alors que l’Inde fête le 60ème anniversaire de son indépendance, la grande allée du plus parisien des Jardins se métamorphosera pour accueillir des spectacles de danse, des concerts, des expositions d’art contemporain, des échoppes d’artisanat, des food-corners venus de Bombay ou Madras, des ateliers pour les enfants… plus éclatants qu’à Delhi.

Détails et programme:
http://www.jardindacclimatation.fr/

Juste une petite sieste...




27.4.07

LE SARI

source: www.indeaparis.com

sari_benzerLe sari représente l’un des aspects de la culture de l’Inde et suscite l’admiration et l’étonnement du monde entier.


Vêtement complet, le sari est tout à la fois le robe, le voile, le châle et l’écharpe. On s’en enveloppe entièrement pour se protéger contre la fraîcheur et la chaleur. On y accroche les clés, on y berce l’enfant.



Dans le passé, les femmes du Maharashtra montaient à cheval sans difficulté. Cette adaptation du sari à toutes les situations, à toutes les activités, assure à une femme une grande indépendance et fait de ce vêtement un symbole de liberté autant que de modestie.


Le sari se modernise à travers les motifs et couleurs de l’époque, tout en gardant ses traditions anciennes. C’est sans doute le côté pratique allié à une grâce exquise qui a permis au sari de subsister à travers les âges et lui a assuré son éternité, face aux innombrables changements de mode qui se sont succédés en Occident, au cours de la même période.


Résumant cette différence entre l’Orient et l’Occident, Eugène Delacroix écrivait en 1832 : "la grâce se venge de notre science"

25.4.07

Bangalore, capitale du Karnataka, capitale de... notre Mariammanahalli !

Reportage

Boomtown Bangalore

LE MONDE | 26.04.07

Sylvie Kauffmann

e vous méprenez pas : lorsque, à Bangalore, on vous parle de B2B, ce n'est pas de Business to Business, fonction commerciale de l'Internet inventée dans la Silicon Valley au siècle dernier, qu'il s'agit. B2B (prononcer : bi-tou-bi), ici, cela veut dire Back to Bangalore. Et les B2B, ce sont les ingénieurs, informaticiens et autres professionnels indiens émigrés aux Etats-Unis, qui aujourd'hui reviennent, fiers de voir l'Inde aux avant-postes de la mondialisation, confiants dans l'avenir et heureux de pouvoir exercer leurs talents chez eux, près de leurs amis et de leur famille.

LIRE L'ARTICLE EN ENTIER SUR LE SITE DU MONDE

23.4.07

« L’Inde aujourd’hui, beaucoup plus qu’un pays à la mode, est une économie incontournable en termes de taille du marché et de potentiel de croissance qui explique la forte attractivité qu’exerce le pays.
Mais au-delà des chiffres (1,1 milliards d’habitants soit autant de consommateurs potentiels et 9,2% de croissance par an) ce qui fait le charme de l’Inde est qu’elle ne ressemble a aucun autre pays et qu’elle sait concilier dans une harmonie qui dure, tradition quasi moyenâgeuse et modernité effrénée, rationalité qui nous échappe et comportements qui nous ressemblent.
»
Eric Pierrat - Conseiller à la Mission économique de New Delhi, Ambassade de France



20.4.07

Evenement en Inde: mariage Abhishek - Aishwarya



Friday, April 20, 2007 8:25:58 PM (IST)

Abhi Ties the Knot with Ash amidst Tight Security

Mumbai, Apr 20: Billed as the wedding of the year, Bollywood's hottest stars Abhishek Bachchan and Aishwarya Rai exchanged nuptial vows at a colourful but extremely private ceremony on Friday evening.


A high-profile wedding

Abhishek(31 ) and Aishwarya (33) entered into wedlock in a north Indian style ceremony with the golden couple exchanging garlands at Amitabh and Jaya Bachchan's family home "Prateeksha". Priests from Benares conducted the rituals.

The ceremony held on the auspicious day of Akshay Tritiya climaxed three days of festivities starting from a Sangeet function on Wednesday and the traditional Mehndi ceremony on Thursday.


From reel life to real life

The who's who of India's rich and famous including movie stars, top industrialists and politicians graced the occasion. They included Uttar Pradesh Chief Minister Mulayam Singh Yadav, Bollywood actors Sanjay Dutt, Ajay Devgan, Kajol and close friends of the Bachchans, Anil and Tina Ambani and Amar Singh and Sachin Tendulkar.

The function was held at a huge air-conditioned pandal in a garden adjoining the Bachchan's family home. Red and pink flowers, encircled by gold and green curtains covered the tent.

Before the start of the wedding rituals, Abhishek came in a baraat from another of Bachchan's family residence "Jalsa", close to the marriage venue. Dressed in a gold-embroidered white sherwani and with his face covered with a frill of flowers, Bollywood's Bunty rode a colourfully decorated white horse with his nephew Agastya sitting in front of him. Aishwarya was believed to be wearing a Lehenga designed by Nita Lulla.

Tight security has been put in place for the function which is expected to go on till late tonight. Police had a tough time keeping away hundreds of curious onlookers and had to resort to a mild lathi-charge near "Prateeksha".

19.4.07

Indian railways: réservation Mumbai-Raichur possible


Il vaudrait mieux réserver nos billets à l'avance: http://www.indianrail.gov.in/


« Nous pouvons envisager une route sous deux aspects différents. Nous pouvons y voir ce qui nous sépare de l'objet de nos désirs, et alors chaque pas que nous faisons dans notre marche est du terrain conquis de force en dépit des obstacles. On peut également y voir ce qui nous conduit à notre destination et, dans cette conception, elle fait partie de notre but; elle est déjà le commencement de notre succès; en la parcourant nous ne pouvons gagner que ce qu'elle nous offre spontanément. Ce dernier point de vue est celui d'où l'Inde envisage la nature.»
Rabindranâth Tagore - "Sâdhanâ" Albin Michel 1940 (nouvelle éd. 1996)

7.4.07

Nation observes Good Friday

New Delhi/Chennai, Apr 6:

Christians thronged churches across India today to observe Good Friday, the day commemorating the crucifixion of Jesus Christ.
In Delhi, devotees thronged the Sacred Heart Cathedral as special services were conducted with priests urging them to imbibe the spirit of forgiveness preached by Jesus Christ."On this day, the followers of Christ assemble in churches. They follow the way of the cross, pray the mysteries of the cross and pray to their saviour Jesus Christ because they know that Jesus suffered and shared the sufferings of humanity," said Father Babu Joseph, spokesperson of the Catholic Bishops Conference of India.Abraham, a devotee, said Good Friday stood for the suffering and sacrifice of Jesus Christ for humanity."It's a day for every Christian. We call it Good Friday because this is the day when God gave up himself for others," he said.

In Chennai, devotees thronged the Shrine of Divine Mercy Church to observe the day."This is the day we recollect the passion, the death of Jesus Christ. For those of us who don't know Christ, this is a reminder of the day when Jesus was tried, persecuted and killed nearly 2000 years before," said Martha, a devotee.Good Friday is the Friday before Easter.

During the whole week preceding Easter, there were lengthy canonical prayers at churches with readings from the Gospels, Epistles and the Old Testament.


Copyright Dailyindia.com/ANI

Le syndrome de Jérusalem... et de l'Inde!


En pleine Semaine Sainte, il est utile de réfléchir à l'ambiance spirituelle de Jérusalem... et de l'Inde, en lisant cet article se réclamant d'expériences vécues et d'appuis scientifiques indéniables.

4.4.07

« Je me souviens aussi de ce secrétaire d'État, à Delhi, s'adressant à un groupe de social workers chrétiens:
C'est bien ce que vous faites. Mais si vous croyez vraiment à ce que vous dites... (il s'arrêta un instant) moi je n'y crois pas, je suis hindou; mais si vous croyez vraiment à ce que vous dites, si vous croyez, d'après votre Évangile, que tout ce que vous faites pour les pauvres, les malades, les prisonniers, c'est à votre Dieu Jésus-Christ que vous le faites, alors, faites-le davantage!'
Ces paroles me marquèrent profondément.
».
Pierre Ceyrac sj - "Pèlerin des frontières" Cerf 2000

3.4.07

Semaine Sainte en Inde


This is during easter mass in Nagercoil, in the south of India.
My subject was not the priests and the ceremonial taking place in the back of the picture, but the colorful silk sarys of all the woman in front.
At first, I found the back look of the boy annoying, but I'm finding it worthwhile : it brings the viewer more into the picture.

photo et commentaire: Roald's photostream chez flickr.com

Où en sont les dalits?


Un article très éclairant sur la réalité des dalits en Inde, les discriminations qu'ils continuent à subir, et les rapports avec l'Eglise. A lire absolument avant de partir...

L'auteur est le Père Christian Mellon sj, accompagnateur cette année d'un des groupes Inde Espoir et membre du CERAS (Centre de Recherche et d'Action Sociales de la Compagnie de Jésus). Merci de nous l'avoir envoyé.

click pour aller à l'article

1.4.07


« L'Indien n'est pas séduit par la grâce des animaux. Oh! non, il les regarde plutôt de travers. Il n'aime pas les chiens. Pas de concentration, les chiens. Des êtres de premier mouvement, honteusement dépourvus de self-control.

Il apprécie la sagesse , la méditation. Il se sent d'accord avec la vache et l'éléphant, qui gardent leur idée par devers eux, vivent en quelque sorte retirés. L'Hindou aime les animaux qui ne disent pas 'merci' et qui ne font pas trop de cabrioles
.».
Henri Michaux - "Un barbare en Asie" Gallimard 1933 (nouvelle éd. 1986)